Les présentations
Daniel – Contrebassiste du trio d’Éric Chapelle aux côtés de Richard Héry, Daniel a participé à des centaines de concerts dans le cadre de nombreuses collaborations avec des musiciens de premier plan : François Corneloup, Vincent Lê Quang, Richard Héry, William Sabatier…
Dans les années 90, il est également membre du pupitre de l’orchestre Symphonique des Dômes et tient aussi la rythmique du Big Band Turquoise.
Il rejoint le Trio « Anatole » pour une série d’enregistrements et de concerts de chansons pour enfants, dans lequel il rencontre Francis. C’est avec lui qu’il participe ensuite à des « performances » aux côtés de sculpteurs, danseurs et écrivains, au sein du « Collectif Ecarts ».
Ce parcours, très varié, a façonné la philosophie musicale de Daniel. Son approche peut être très écrite ou traitée directement d’oreille ; elle peut être tout à fait improvisée, elle peut viser le « Jazz impeccable », ou le cœur des enfants.
Il s’agit par-dessus tout de servir la musique, de pétrir sa matière, sa poésie… Il s’agit de produire son incandescence.
Daniel est à l’initiative du projet des « Membracides » qu’il nourrit de cette solide expérience artistique et musicale.
Florian – Musicien formé à l’Institut d’Etudes Musicales de Clermont-Fd, Florian participe activement au développement de la scène régionale des musiques improvisées. Avec Francis et Nelly, à la fin des années 80, il dissèque les standards de Jazz au cours de nombreux concerts, au sein du « Carpe Diem Quintet».
Compositeur et saxophoniste du Mozaïc Quartet, il a notamment présenté sur scène « Confluence » et « Dépaysage », les deux albums originaux de cette formation jazz. Croisant la musique brésilienne et la chanson française auprès de divers groupes, il s’intéresse également aux musiques électroniques et aux paysages sonores.
Musicien intervenant à l’école diplômé (DUMI), Florian mène des projets de créations artistiques avec des élèves des écoles primaires et maternelles et encadre des actions de sensibilisation aux musiques improvisées en lycées professionnels. Il intervient régulièrement en structure d’accueil de la petite enfance, auprès de très jeunes enfants mais aussi en tant que formateur des professionnels de l’enfance (école d’éducateurs de jeunes enfants, école de puériculture…) afin de questionner le rôle de l’adulte auprès de « l’enfant-explorateur de sons ».
Il développe au sein de la Compagnie « A Tous Vents » ses recherches artistiques en direction du jeune public en proposant des spectacles pluridiscipliniares, provoque régulièrement des rencontres avec des artistes d’horizons divers et développe la transmission de son expérience dans le cadre des formations qu’il anime.
Florian détient une solide expérience de la scène et du spectacle. Tant au saxophone soprano qu’au ténor, c’est un improvisateur inspiré, bourré d’énergie, lyrique et incisif. Un insecte très coloré, assurément !
Mattieu – Le pays Bigouden, à la pointe sud du Finistère, donne généralement l’image d’une tradition bien gardée. Les dames habillées de noir, coiffées de cornettes blanches hors gabarit, les gars pugnaces et taiseux, durs au travail, à la ferme ou en mer. On mange des crêpes, des galettes et des sardines, on joue du « biniou kozh » (une cornemuse d’un modèle bien particulier, au chant aigu) et de la bombarde (une sorte de hautbois, en plus aigu, lui aussi) ; on chante des chansons de marins, perpétrées de génération en génération. C’est pourtant au cœur du pays Bigouden, à Ploneour Lanvern, que Mattieu démarre la batterie à 14 ans, embarqué dans la bienveillance d’un voisin : Philippe Briant, mordu de Jazz, qui fait partie de la
rythmique locale chargée d’accompagner les musiciens américains quand ils sont de passage. Il a même joué avec Dizzy Gillespie ! Il faut dire que la famille de Mattieu est immergée dans la musique : son grand père joue du
saxophone, du piano, du banjo ; son Papa est aussi saxophoniste. Mattieu fera partie d’orchestres de
bals à leurs côtés, mais c’est à l’école de création musicale d’Éric Le Lann que son jeu de batterie va s’étoffer.
Depuis son installation en Auvergne, il a pris part à de beaux projets : Soul Power, avec Sarah Boulet ; sessions en trio avec Serge Delaite.
Au sein des Membracides, il butine sa batterie, appliqué et inventif, comme les formidables petites abeilles noires de Bretagne.
Nelly – L’enfance et l’adolescence de Nelly baignent dans la musique. Son père est saxophoniste dans un orchestre de bals : la maison est emplie de valses musette, de mambo, de paso-dobles… Son oncle Gérard part à Paris, son saxophone sous le bras : il est de ceux qui enclenchent le Free-Jazz en France, aux côtés de Jeff Sicard et des frères Villaroel. Il ramène sur le tourne-disque familial les albums de Mingus, Coltrane, Stan Getz…
C’est dans ce contexte que Nelly apprend le piano : elle joue Chopin, Bach et acquiert une solide formation classique. Elle sera également élève de Laurent Martin puis de Serge Delaite.
Nelly intègre le « Carpe Diem Quintet » avec Francis et Florian à la fin des années 80. Ce quintet tourne pendant une dizaine d’années, en accumulant les concerts et les rencontres. C’est le temps des standards, des soirées débridées…
Elle participe au « Marilou Groove Project », avec Marielle Combes, Francis, Jean Marc Gusi, Michel Gasperin. Puis elle monte le « Chicken Trio », avec Jean Marc et Michel, auquel Jacques se joint par la suite. Ils explorent l’univers du Jazz moderne (Henri Texier, Chick Coréa, Thelonius Monk)… L’ambiance de Bill Evans plane sur leur musique.
Nelly intègre le projet «Membracides » dès le début en apportant son univers… et de belles compositions.
Francis – Rescapé musical d’une période rock’n’roll dans les années 90, Francis a glissé son saxophone dans des paysages de toutes les couleurs : avec le « Carpe Diem Quintet » (dans lequel jouaient déjà Florian et Nelly), il s’agissait d’étriller les standards de jazz ; avec les « Jardiniers du Bonheur« , au début des années 2000, en trio avec deux percussionnistes (Richard Héry et Denis Maisonneuve), le temps est à l’expérimentation et à la musique improvisée ; il enchaîne les créations de chansons pour enfants au sein du trio « Anatole » (avec Jean Petit et Jean Marc Gusi).
Vous pouvez le croiser également, dans des ambiances « apéro-swing-improvisation-faut-qu’ça-joue !…», avec le trio « La Bulle de Jazz », ou avec le « New Time Trio« , pour un répertoire plus personnel.
Depuis 2010, il anime une fanfare « décalée » pour laquelle il écrit un répertoire original, revendiquant une musique utopiste et poétique : « La Fanfare Officielle de la Fédération des Républiques Utopistes Indépendantes ».
Il participe au projet des « Membracides » depuis le début, avec son saxophone alto, ses propositions d’arrangements et de compositions.